Avec l'avantage d'un de recul, il est possible de mieux constater ce qu’aurait pu être la présence de Microsoft sur le web, si elle n’avait pas trébuché aux cours des années.
En 1998, Bill Gates, PDG de Microsoft à l’époque, a déclaré:"[Les entreprises technologiques technologie] sont soumises à subir des changements dans les règles du jeu. Je sais très bien que dans les dix prochaines années, si Microsoft est toujours un leader, nous aurons à surmonter au moins trois crises. "
La plupart des gens sont d’accord en affirmant que, 10 ans plus tard, Microsoft n’est pas le leader qu’elle aurait pu devenir. En ce qui est trois crises prédites par Gates, elles sont: le logiciel open source, la mobilité et le web.
Pour la plupart, Microsoft a réussi à repousser la première à travers des campagnes désinformation, des brevets de logiciels, des litiges par procuration et, soyons honnêtes, des produits de qualité supérieure. Apple et Android possèdent le monopole de la mobilité en ce moment, mais la tendance change environ tous les trois ans, alors qui sait ce que réserve l'avenir pour Microsoft. Mais en ce moment, elle a un long chemin à parcourir avant de rattraper le peloton de tête.
Parlant de retard, Microsoft en a mis du temps avant de se lancer dans la course du web, car au départ, elle ne faisait pas partie des priorités de la compagnie. Ce fut cette décision qui marqua le début de son déclin. Ceci a permis à Netscape de devenir le navigateur de choix pour 90% des utilisateurs d'Internet. Pour la première fois depuis des années, Microsoft a dû se démener pour protéger la plate-forme Windows d'une solution de rechange viable. Cela a poussé la compagnie à abuser de son monopole, ce qui a grandement endommagé son image et lui a donné la réputation d’être une terreur dans l’industrie.
Plus précisément, Microsoft a utilisé son monopole Windows pour détruire Netscape et faire d’Internet Explorer le navigateur par excellence. En fin de compte, tous les ennuis judiciaires se sont dissipés, et Microsoft en est ressortie meurtrie, mais loin d'être vaincue. En effet, elle était en grande forme, possédant 95% des parts du marché des navigateurs Web. La plus grosse part jamais possédée par quiconque auparavant ou depuis. En d'autres termes: elle possédait le web. Sa part s'élève aujourd'hui à environ 35 pour cent, dépendant du marché régional. Ses propriétés Web de leurs côtés, sont un peu comme le prix de ses actions, elles subissent une croissance anémique.
Microsoft a fait quelques bons choix dans ses débuts, par exemple:
Créer le meilleur navigateur de l'époque.
Obtenu Hotmail.
Fonder des propriétés Web tels que MSN et MSNBC.
Suivit par un certain nombre de mauvais coups, par exemple:
Échouer de mettre à jour son navigateur web pendant 5 ans.
Changer la marque de son moteur de recherche trois fois.
N’a pas réalisé le pouvoir des médias sociaux.
Nous pouvons lui pardonner le dernier échec, puisque même Google a été désagréablement surpris par le pouvoir des médias sociaux. Microsoft a tellement travaillé pour devenir un leader dans le domaine de la recherche, qu’elle a raté une occasion énorme. Il ne veut pas dire qu'elle n'a pas réalisé tout le potentiel de FaceBook. Microsoft a été l'une des premières à s’intéresser à Facebook, en s’appropriant d’un petit pourcentage de la compagnie, ce qui a augmenté la valeur totale jusqu’à 15 milliards de dollars. À l’époque, c’était une valeur choc pour la compagnie, mais aujourd’hui elle est prévue d’atteindre 100 milliards de dollars.
Depuis Microsoft a dépensé plus de 5 milliards de dollars par an en tentant de rattraper Google. En rétrospective, elle aurait dû acquérir Facebook, tout simplement. Au contraire, elle aurait pu faire une mise à jour simple et moins coûteuse de son moteur de recherche et intégrer toutes ces données inestimables dans les médias sociaux. Il est fort possible qu'elle aurait pu créer un meilleur moteur de recherche que Google, et a prendre sa place sur le Web à nouveau.
Imaginez Microsoft possédant le site numéro un des médias sociaux, et le moteur de recherche numéro un. Au lieu de cela, sa division en ligne est plongée dans le rouge, et elle ne possède ni l’un ni l’autre. Cela ne veut pas dire que Microsoft est terminée. En fait, je crois qu'elle va toujours diriger sa propre portion du web. Nous allons explorer la façon dont Microsoft pourra regagner une grande partie de la toile dans un article à paraître prochainement.
Source dans les archives (2007): http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/Microsoft-investit-dans-Facebook-pour-le-valoriser-a-15-milliards-de-dollars-_NG_-2007-10-25-527382
